Dès les débuts du monde, dans toutes les sociétés, la figure du dragon apparaît. L’animal est imaginaire mais nous le connaissons tous.

Est défini comme dragon, un reptile, serpent ou crocodile. A partir de là, l’aspect physique du dragon évolue en reprenant d’autres formes animales. Le dragon est donc un assemblage, il se métamorphose et s’adapte selon les circonstances. Bon ou maléfique, présent dans les rites funéraires et les fêtes, il symbolise tous les aspects de la vie. De même, il est associé aux 4 éléments, ici, il crache du feu, là, il vit dans une grotte, plus loin, il s’élance hors de l’eau pour s’envoler dans les airs.
Au 19ème siècle, les savants tentent de prouver son existence ! Le dragon serait un dinosaure, le mot signifie « terrible lézard ». Mais non, le dragon, tué par les scientifiques, fait désormais partie de notre imaginaire. Une place de choix, car aujourd’hui, le dragon hante les jeux vidéo et les films de l’heroic fantasy.

Son gigantisme reflète les peurs secrètes des humains dans un monde ancien où tout restait à conquérir. Les histoires de dragons sont multiples et prouvent ses nombreuses missions :
créateur d’un territoire aborigène en Australie, annonciateur de l’arrivée du printemps en Chine, figure du mal en Europe ou symbole de puissance au Japon, le dragon est partout …

L’exposition a été fabriquée avec les collections du musée ainsi qu’avec des prêts de particuliers et du Musée Marcel Sahut de Volvic.

Lou-Rat-Fisher, artiste plasticienne a créé Le dragon de l’eau, 9 mètres de long, spécialement pour l’exposition.