Des collections d’estampes et les objets de la beauté féminine racontent une vision particulière du monde.
Quoi de mieux qu’une histoire d’amour pour découvrir une culture !
Les histoires d’amour sont issues de la littérature classique et des traditions populaires. Amants passionnés, épouses fidèles, personnages sacrifiés, femmes démons … peuplent l’univers des estampes japonaises. Par un poème calligraphié, une posture, héros et héroïnes illustrent le sentiment amoureux au Japon.
D’un monde à l’autre.
1830, Edo, ville des shoguns, les chefs militaires qui gouvernent le pays. Depuis 2 siècles, le Japon est fermé au reste du monde. Le pays est en paix, les villes prospèrent, la classe des marchands acquiert richesse et prestige. Une culture populaire, urbaine, axée sur le divertissement, s’épanouit. A Edo, deux lieux attirent les bourgeois en quête de distractions : le quartier des théâtres et le quartier des plaisirs, le Yoshiwara. Les lumières d’Edo éclairent tout particulièrement l’acteur de Kabuki et la geisha.
L’art de l’estampe est le média du 19ème siècle. Les estampes parodient les textes classiques, annoncent les représentations théâtrales, font la réclame des maisons de thé. Les images témoignent de l’effervescence culturelle d’Edo. Le monde japonais va pourtant changer avec l’ère Meiji.
Estampe se dit ukiyo-e, image du monde flottant. Car ce monde est éphémère, voué à disparaître.
La vie est un songe
Sans réveil et sans cesse
Impermanent
Mais jamais encore ne vis
Songe pareil à celui-ci.
poème Nuits blanches, Journal de Murasaki Shikibu
(env 973-1010 ou 1025).
En partenariat avec CREATIVE MUSEUM
En partenariat avec Maïko et Tetsuya GOTANI
de l’Association JANA ( Japon Auvergne – Nippon Auvergne )